Des jeunes sud-africains ont fait sensation en voulant à tout prix passer leur examen de mathématiques. Pour Le-Aan Adonis et ses amis, pas question de rater cette épreuve après tant d’effort à travailler. Ces étudiants ont trouvé l’idée ingénieuse de conduire eux-mêmes le bus. Fatigués d’attendre bêtement le chauffeur qui ne viendra peut-être jamais et risquer d’arriver en retard au centre, le meneur du groupe, Le-Aan Adonis, et ses amis ont pris le contrôle de la situation. Ce dernier a pris le volant et c’est avec beaucoup de calme et de courage qu’il conduisit ses camarades de classe sains et saufs à destination. Une des étudiantes a même témoigné par ces mots : «La meilleure chose qu’il ait faite c’est quand nous avons paniqué, il nous a dit de rester calme. Il a été le plus responsable d’entre nous». Grâce à une telle volonté de fer et à l’entraide, ces étudiants ont pu passer leur examen.
On ne pêche pas impunément
Il y a toujours une sanction pour celui qui commet des erreurs. Il faut que justice soit faire malgré la bonne cause qui a poussé ces étudiants à agir de la sorte. Le-Aan est appelé à se présenter devant une commission disciplinaire précise BFM pour avoir conduit le bus sans permis. Le jeune homme n’avait pas la licence requise pour pouvoir conduire un véhicule de ce genre. Mais avec une telle histoire, il a réussi à toucher les cœurs sensibles. Beaucoup de personnes ont décidé de le soutenir en lui versant des donations. Certains avocats lui procurent même des conseils gratuits pour sortir d’affaire.
Le malheur n’arrive jamais seul
En Afrique du Sud, les étudiants subissent des attaques de toutes parts. A part le fait de se faire oublier par un chauffeur de bus capricieux, ils sont également confrontés à un problème plus sérieux, la hausse des frais de scolarités des universités. Durant le mois d’octobre, ils ont manifesté dans le but d’arrêter ce processus pour ensuite obtenir gain de cause auprès du Président Jacob Zuma. Toutefois, l’annulation de la décision n’a pas suffit à apaiser la colère des manifestants. Ils ont trouvé une autre raison de continuer leur lutte pour dénoncer le recours à la sous-traitance et aux prestataires de services des universités. À l’heure actuelle, aucune décision n’a été prise. On se demande si étudiants et autorités arriveront à trouver un terrain d’entente un jour.