Les Instituts universitaires de Technologie ou IUT ont actuellement du mal à trouver des candidats. Pourtant, leur formation de bac + 2 permet d’intégrer facilement le monde professionnel ou encore de poursuivre ses études dans d’autres établissements. Ce n’est tout de même pas toutes les filières qui sont en manque de candidats. En effet, les filières du secteur tertiaire se portent très bien et deviennent même plus sélectives à cause du nombre élevé de postulants. En revanche, ce sont les filières du secteur tertiaire qui ont du mal à attirer les étudiants.
Les filières industrielles, les plus touchées par cette désaffection
Si les filières tertiaires continuent à pouvoir remplir leurs places chaque année, ce n’est pas le cas des filières industrielles ou du secteur secondaire. Parmi ces dernières, on peut par exemple parler de la filière :
- Réseaux et communication
- GE2I (Génie électrique et informatique industrielle)
- STID (Statistique et informatique décisionnelle)
- QLIO (Qualité, logistique industrielle et organisation)
Les IUT géographiquement détachés de son université sont les plus touchés par ce phénomène.
Ces filières deviennent plus accessibles
Ceci est tout de même une bonne chose pour les postulants eux-mêmes. Effectivement, du manque de candidats de valeur, ces établissements diminuent leur niveau d’exigence et acceptent même les élèves moyens. Jusqu’à 80 % des dossiers déposés sont retenus dans certains établissements. Même les élèves qui ont du mal avec les matières de base comme les mathématiques ont la chance d’être acceptés à condition bien évidemment d’être très motivé.
Le niveau de sélection reste exigeant
Certes les places sont à prendre, mais cette ouverture est tout de même limitée. Ces IUT gardent leur dignité en sélectionnant tout de même les postulants, même si les détenteurs de bacs technologiques ou professionnels sont pris. Les enseignants chargés de recruter leurs futurs étudiants portent un regard plus sévère sur le comportement dans chaque dossier en refusant les retardataires compulsifs ou encore les absentéistes.
Le critère de réussite principal en IUT : la motivation
Les IUT sont conscients des risques de ce désintérêt. Les recrutements sont moins stricts et le risque d’échec est plus élevé. Pour y remédier, les établissements mettent en place des stratégies d’accompagnement des étudiants en difficulté. Si ces derniers tiennent à réussir leur parcours, ils doivent accepter de prolonger d’un semestre ou d’un an leur cursus pour mieux acquérir les bases avant d’entamer les 2 années nécessaires à l’obtention du DUT.