L’importance de la région Asie-Pacifique en ce qui concerne les marchés de recrutement d’étudiants internationaux est inégalée. Plus de 90 millions d’étudiants de la région se sont inscrits dans l’enseignement supérieur en 2018, dont une proportion importante a choisi de poursuivre ses études à l’étranger. En 2019, les chiffres montrent que 42% des recherches mondiales de cours internationaux provenaient d’Asie-Pacifique.
Ces chiffres représentent une énorme opportunité pour les universités intéressées à attirer des candidats internationaux. Mais, alors que 2021 apporte des bouleversements extraordinaires dans le secteur, il y a des signes que les étudiants asiatiques se tournent vers des options régionales d’enseignement supérieur.
Une baisse du nombre d’étudiants
Les principales conclusions de cette année montrent que les recherches de cours internationaux dans la région Asie-Pacifique ont diminué en 2020 de 2 % à seulement 40 % du total des recherches. Ce n’est pas une baisse énorme, mais cela peut être significatif dans le contexte des politiques générales de démondialisation et de rapatriement du secteur de l’enseignement supérieur dans la région.
Ci-dessous les raisons d’étudier dans cette région :
2019 a vu l’entrée de six nouvelles institutions chinoises dans le top 500 mondial de QS, ce qui indique ses investissements de 250 milliards de dollars par an dans le secteur. Cela coïncide avec la publication par l’Inde de sa politique nationale d’éducation 2020, qui vise à transformer le secteur au cours des 20 prochaines années. Les universités de Singapour et de Malaisie ont également connu une croissance considérable à la suite de la pandémie, Singapour entrant dans les cinq premières destinations d’études internationales aux côtés des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni et de l’Australie.
La politique est toujours une force motrice sur le marché
Les 5 premières régions de recherche en volume sur toutes les plateformes ont continué à montrer un fort intérêt de 2019 à 2020 ; à savoir, l’Inde, le Pakistan, l’Iran, la Turquie et le Bangladesh.
Les recherches d’étudiants indiens représentent toujours près de 50 % de plus que les autres pays réunis, ce qui en fait une cible de choix pour les départements de communication des universités.